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Pour la première installation en tant que titulaire
La sage-femme adhérant au contrat bénéficie d’une aide forfaitaire de l’assurance maladie à l’installation d’un montant de 38 000 euros au maximum sur 5 ans dans le cadre d’un CAPISF. Montant inchangé.
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Pour une autre installation (qui n’est pas la première) en tant que titulaire.
La sage-femme adhérant au contrat bénéficie d’une aide forfaitaire de l’assurance maladie à l’installation d’un montant de 34 000 euros au maximum sur 5 ans dans le cadre d’un CAISF.
Cette aide est versée de la manière suivante :
au titre de la première année, 12 500 euros, versés à la date de signature du contrat, pour une activité libérale d’au moins deux jours par semaine; pour la sage-femme exerçant entre un à deux jours par semaine à titre libéral, le montant est proratisé sur la base de 100% versé pour une activité libérale de deux jours par semaine, soit 6 250 € pour une activité libérale d’un jour par semaine ;
au titre de la deuxième année, 12 500 euros versés à la date anniversaire du contrat, pour une activité d’au moins trois jours par semaine à titre libéral ; pour la sage-femme exerçant une activité libérale entre un jour et demi à trois jours par semaine, le montant est proratisé sur la base de 100% versé pour une activité libérale de trois jours par semaine, soit 6 250€ pour 1,5 jours d’activité libérale par semaine, 8 333€ pour une activité libérale de 2 jours par semaine ;
les trois années suivantes, 3 000 euros par année, versés avant le 30 avril de l’année civile suivante, sans proratisation en fonction de l’activité.
Engagements de la sage-femme
En adhérant au contrat, la sage-femme s’engage:
- à remplir les conditions lui permettant de percevoir les aides à l’équipement informatique du cabinet professionnel prévu à la convention ;
- à exercer pendant une durée minimale de cinq ans dans la zone « très sous-dotée » sous-dotée » à compter de la date d’adhésion au contrat;
- à réaliser un minimum de deux jours d’activité libérale par semaine la première année et trois jours par semaine les années suivantes, pour obtenir le montant maximal de l’aide;
- en cas d’exercice individuel, à recourir, autant que possible, à des sages-femmes remplaçantes, assurant la continuité des soins en son absence.